⚜️ Je me souviens... d’avoir oublié la liberté.

Je vis dans un monde où la liberté a un prix.


Un monde où simplement "Être" devient un acte de confrontation illégale. Un monde où bâtir un abri de mes mains, sur une terre paisible, avec respect et cœur, se transforme en faute aux yeux des règles qu’on n’a jamais choisies. Un monde où l’on exige des papiers, des permis, des permissions et des paiements juste pour sembler exister, le privilège de s’abriter, de vivre en fausse sécurité, sans pouvoir demander de plus.

 

Même, lorsque je construis une mini-maison avec amour et dignité, même lorsque j’aide d’autres gens à être bien dans leur petit nid sécurisant, même lorsque je cherche à poser ma vie dans un espace simple et vrai, même lorsque je travaille à nourrir mes besoins de base essentiels que je ne peux éviter parce qu'ils sont vitaux, on me dit que je ne peux pas vivre ainsi, que ce n’est pas permis, que ce n’est pas zoné ou non conforme, que ce n’est pas légal, que je dois me soumettre, payer en remerciant ce privilège que l’on gère ma vie, de ce « droit » d’exister.

 

Je vis dans un monde où chaque ressources que je gagne à la sueur de mon front est dilué avant même d’atteindre mes mains. Un monde où chacun vient puiser sa part dans mon bas de laine déjà plein de trous, avant même que je puisse en profiter, jusqu’à ce qu’il ne me reste que des miettes pour vivre, pour manger, pour rêver… et encore, jusqu’à ce que je dois remercier le privilège de donner encore la moitié de chaque miette qu’il me reste.

 

Pourtant, je ne cherche pas à m’enrichir, ni à dominer, ni à posséder, et il me fait quand même plaisir de partager mes miettes, mais avec ceux qui en ont aussi besoin.

Je veux simplement vivre joyeux, partager, contribuer, œuvrer. Me lever le matin et sentir que cette terre sous mes pieds, que je l’habite vraiment, que je m'y sente chez moi, le bienvenu. Reconnaissant et fier de ce toit j’ai bâti et de manger ce pain que j’ai fait car, je l’ai fait de moi, pour moi. Heureux de vivre la vie sans la mériter, comme un être humain libre.

 

Mais on me ment, on me manipule, on me trompe...


On m’empêche de croire que c’est possible. On me dit que je ne suis pas réaliste, que je rêve en couleurs, que j’ai tort. On me fait croire que la liberté a un prix, qu’elle dépend des gens qui profitent de leurs conditions, de leur statut, de leur pouvoir, de leur richesse comparée. On m’oblige à avoir peur des règles, sous menaces de tout perdre, d’être punis, sanctionner, de mourir…

 

Parfois, je me sens encore comme un enfant, pas content de ses parents qui fait ses bagages pour partir, et qui, une fois sur le trottoir, retourne à la maison, car il n’a pas le choix, conscient de sa condition et que partout et ailleurs c’est pareil et qu’il vaut mieux apprécier ses chaînes que d’être libre nulle part et que bien souvent, ce prix est plus lourd que la vie elle-même.

 

Le monde a inversé les valeurs. La vie est devenue secondaire, l’amour est devenu un slogan et la liberté un luxe réservé idéalisé.

 

C’est comme un âne qui avance en croyant atteindre un jour cette promesse de carotte qui ne tient qu’à un fil… un âne qui croit constamment que le succès viendra, oubliant le poids sur son dos, malgré les pattes affaiblis, son dos en compote, ses articulations enflammées, oubliant qu’il a connu l’abondance jadis dans de vastes prairies, libre…

 

Et pourtant, à ma naissance, j’étais libre. Sans dette. Sans contrat. Sans code ni numéro. Libre de respirer, de marcher, d’aimer, de créer. Libre de vivre sur une terre qui ne m’appartient pas, mais qui m’accueille sans condition.

 

Je suis né, vivant, éternelle, et il n’a suffi que deux minutes seulement pour "couper" le lien, le cordon, un bracelet à la cheville et pour que les documents numérotés soient signés " Vendu! Tu nous appartiens, tu n'es plus! ".

Mais qui m'a vendu?

Pourquoi me racheter?

Travailler et lutter pour le droit de quoi...de Vivre ?

Mais ça va pas non!

Je suis venu au monde tout nu, et comme tout le monde et je partirai nu. Je ne suis pas né sur Mars, ni dans un autre monde, je suis né ici, sur Terre. Rien que pour ça, automatiquement, j’ai le droit d’y vivre paisiblement. J’ai droit à un coin de terre, le droit d’y poser ma maison, le droit de me nourrir.

 

Je ne devrais pas avoir à supplier, ni à sacrifier ma vie pour ça. Je ne devrais pas avoir à mendier des droits pour simplement exister. Je ne devrais pas avoir de frontières à traverser pour être reconnu comme vivant. Je ne devrais pas avoir à confirmer mon identité à savoir si j’existe…

 

Et même si certains me jugent et me disent que je suis idéaliste, je préfère être idéaliste par que être réaliste ça tue la magie . Mais, je sais aussi que, si demain, on ouvrait toutes les frontières et toutes les libertés, ce serait le chaos total…

 

Ce chaos viendrait de ce que nous avons oublié. Oui, nous avons oublié, mais une partie de nous se souvient de ce que nous avons oublié. On se souvient que nous avons oublié la joie de vivre ensemble. On se souvient que nous avons oublié que cette Terre est grande, abondante pour tout le monde. On se souvient que nous avons oublié notre liberté et puissance divine et que c'est toujours là, en chacun de nous, bien avant les papiers et bien après les lois.


À la base, cette liberté naturelle, je ne l’ai pas donnée. Personne ne me l’a donnée car elle était déjà en moi. Personne ne peut donc me l’enlever puisqu'elle sera toujours là, même quand tout autour semble vouloir la prendre... mais on m'a fait oublié.

 

Je regarde ce monde et je me demande sincèrement: " Où est passé l’Amour?".

Pas celui qu’on écrit sur les murs ou dans les discours, mais celui qu’on incarne pour vrai. Celui qui permet, celui qui respecte, celui qui accueille la vie dans sa forme la plus simple et la plus essentielle.

 

Un être humain devrait naître avec ses droits qui ne se négocient pas; Vivre, respirer, avoir un abri, une terre, nourrir son corps et son cœur par ses propres mains. Et pourtant, aujourd’hui, il faut se battre juste pour ça.

 

J’en ai assez de me battre, je veux vivre simplement. Mais je sais me battre...
Jadis, dans d’autres vies et d’autres espaces, j’étais un guerrier. J’ai fait de nombreuses guerres, j’ai dirigé des armées puissantes, j’ai connu le pouvoir, la force, la gloire... la douleur, la souffrance et la perte aussi. Je vis encore avec et pourtant, je choisis de ne plus le faire...

 

Je ressens encore en moi que je pourrais me battre, arracher des têtes, imposer, condamner, utiliser la peur, la force… Je sais comment faire, je l’ai déjà fait, c’est facile et je sais le faire avec une grande efficacité… et pourtant...

 

Je choisis une autre voie.
Je choisis l’Amour.
Je choisis la paix.
Je choisis d’être un artisan, un artisan de lumière...

 

Cette voie, aussi paradoxale que cela puisse paraître, est bien plus difficile que celle de la guerre, alors qu’elle aurait dû être la seule, la plus simple, la plus naturelle.

 

Mais certaines personnes voient cette vulnérabilité, cette sagesse, cette voie
et ce manque d’expérience artisanale comme une faiblesse, une faille à utiliser, à manipuler et à exploiter. Alors qu'ils s’amusent à arracher les dents d’un lion qui garde la bouche grande ouverte pour respirer, ils convaincus que je ne mordre plus jamais non pas parce que je l’ai choisi, mais parce qu'ils ont oublié...

 

Si seulement ils savaient... si seulement ils ressentaient... si seulement ils se rappelaient... Je sens encore en moi cette faim de chasser. J’ai faim de mordre, de sang, de justice, de pouvoir, de liberté, de laisser rugir en moi la bête instinctive qui sait qu’elle a la force et la confiance de le faire... S’ils savaient de quoi je suis capable...

 

Mais… J’ai choisi.

Je sais que cette faim en moi, même si elle est immense, est moindre que la soif d’Amour qui me retient. Un amour nourrissant qui scintille en moi, comme un phare qui me dirige et qui me rappelle que je suis plus qu’un lion affamé et enragé… je suis un Roi. Dire qu'un coup de patte seulement...

 

Je me rappelle, alors qu’eux ont oublié... Une personne qui n’a plus rien à perdre est beaucoup plus puissante que celui qui a tout. Imagine…un groupe, une société qui n’a plus rien à perdre, car ils n’ont déjà plus rien… Je souhaite seulement boire suffisamment d’Amour pour éviter de gouter au sang a nouveau… de succomber à cette peur de redevenir animal.

 

Et je ne sais pas comment on transforme un monde pareil. Je ne prétends pas avoir les réponses. Mais je sens, profondément, que cela commence par moi. Par cette vibration que je choisis d’émettre, jour après jour, malgré la résistance, malgré la colère qui me serre encore parfois, malgré cette envie de tout raser pour enfin rebâtir quelque chose de vrai.

Je sais, cette paix que je cherche dans le monde commence ici, en moi. J’ai choisis de ne pas renoncer, d’aller au bout, d’accueillir cette rage en moi sans y succomber, même s’ils en profitent, même s’il me tente… même s’ils ignorent la chance qu’ils ont, même s’ils voient ça comme de la domestication.

 

Cette « liberté »… elle se terminera et commencera quand? Non pas pour vaincre ou dominer, mais pour vivre, ensemble.

 

J’ai faim, j’ai soif…

À quand le «TOUS UNIS ENFIN »?
À quand ce souffle « NOUS Y SOMMES"!

Robin

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